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Buissonville
Forzée
 

 

 

 

 

 

Forzée et saint Willibrord

Histoire et petites histoires

 

       Vous avez la nostalgie du temps passé, vous aimeriez revivre certains moments de votre vie…

     Remontez le temps en découvrant une à une les pages de l’ouvrage... et peut-être y reverrez-vous un proche parent ou un ami lointain, voire vous-même, sur une des nombreuses photos qui illustrent le livre.

Il retrace toute l’histoire de Forzée et de sa chapelle à travers 192 pages, agrémentées de 230 photos et plans. Nous terminons par un reportage sur la démolition de l’église et la présentation de toutes les maisons du village.  Toutes ces dernières photos sont en couleur.

 

 

Voici quelques exemples parmi les 230 photographies et documents anciens et textes

 

        En 1949, le tour de la tarte s’est arrêté derrière le 6, rue du Bonnier.  Accroupis autour de « l’accordéoniste de service », Aline Samson, on reconnaît  Jean Dardenne, ( ?), Armand Magerat, Nelly Magerat, ( ?) et Auguste Dardenne.  Au second plan, Edgard Delhaissse, l’accordéoniste, Eugène Delhaisse (il sera tué en 1950, heurté par un camion sur la grand-route du Tige), ( ?), Monique Henrot, Jean Magerat, Marie-Louise Billy, René Collard, Irène Magerat et Bertha Fissette. A l’arrière, Jeannine Botton, Joseph Dardenne, ( ?), Jacques Stéphany, ( ?), Denise Dardenne, Roger Delécluse, Marie-Thérèse Fissette et Gaston Gotal. 

 

Rue du Bonnier.

       Elle débute après le monument aux morts.  Elle se prolonge vers le fond du village par l’ancien chemin de Navaugle.

       L’appellation des terrains longeant la route dans la descente étant « Bonny ou Aux Bonniers », elle s’est naturellement étendue à la rue.  Dans la région, un bonnier est une mesure agraire d’une superficie un peu inférieure à 1 ha.

 

         Willy Dardenne sur la faucheuse.  Eugénie Henrard et Valérie Destrée sont assises sur le banc.  La grand-mère d’Eugénie, Marie Botton, apparaît sur le seuil de la porte du 13, rue du Bonnier.

 

Rue du Bois de Léry.

       Elle débute à angle droit avec la Rue du Bonnier, juste avant la descente sur Navaugle.  Il s’agit d’une route sans issue conduisant vers le lieu-dit « Cléchamps ». Ce toponyme fut refusé pour ne pas prêter à confusion avec la graphie approchante « Pirchamps », lieu-dit peu éloigné. La partie boisée  sur le versant de droite au bout du chemin plus ou moins carrossable s’appelle « Bois du Léry ».  L’accent demandé par la Commission vient sans doute du fait de la prononciation wallonne « Bwès do Léry ».  Un ruisseau, un ry, coule au pied de la partie boisée et un lieu-dit à proximité s’appelle « Bois du Ry ».

        

        ... Les méfaits de l’occupation étrangère

 Le XVIIe siècle était appelé « Siècle des malheurs ».

La fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle auront été pour notre pays une des périodes les plus instables de son histoire.  En quelques années, nos aïeux ont connu plusieurs régimes et de nombreuses privations dues à la présence et aux exactions d’armées étrangères. 

            Des centaines de soldats et de chevaux sillonnent la région.  C’est autant de bouches que les habitants doivent nourrir.  Ces derniers devaient être dédommagés par le gouvernement français pour la nourriture livrée, mais pour le canton de Rochefort, les sommes ont été détournées, ce qui a encore aggravé davantage leur situation précaire. 

  Le gouvernement en a de plus pressants à soulager et les habitants ont un souvenir trop douloureux encore des pertes innombrables que la guerre et ses suites leur ont occasionnées.  Ils se souviennent des commissaires de tout genre et de leurs extorsions.  Ils se souviennent des fournitures en bétail dont le payement est arrêté dans les mains impures de quelques agitateurs.  Les autorités supérieures peuvent et doivent les connaître.  Il est dû au seul canton de Rochefort de ce chef une somme d’environ 10.000 francs : cette somme doit avoir été payée par le gouvernement, elle existe quelque part.  C’est en vain qu’on l’a tant réclamée.  Mais aujourd’hui un gouvernement sage et fort est à la tête des Français… 

      … 13 décembre 1813, … reçu un ordre pour loger 200 hommes de cavalerie de la garde impériale.  Ils arrivent dans la commune ce soir et y logent.  Ceux de Buissonville et de Forzée sont assez hargneux, ceux de Navaugle sont tranquilles ; mais c’est trop de chevaux pour une aussi petite commune, ils n’ont ni foin ni paille, ni avoine, ni pain, ni viande. 

26 avril 1814 : … reçu une lettre de M. le maire de Rochefort qui m’annonce pour demain le passage de Son Excellence le prince de Courlande avec 15.000 hommes, dont 180 doivent loger ici.  Est passé un cosaque allant sur Frandeux pour logement et croyait y être ici.  Les 180 hommes susdits de lanciers, c’est un grand tapage et je ne me porte pas bien...

 

Préface

 

Rédiger la préface d'un travail effectué par des collaborateurs du Cercle culturel et historique de Rochefort est un honneur… qui revient traditionnellement au président.  Même si celui-ci n'a produit aucune ligne de ce travail.

            C'est un honneur; c'est aussi une joie : celle de voir que nos administrateurs Amand Collard et Willy Dardenne sont enfin arrivés au bout de leur infatigable quête d'informations et au bout de leur rédaction.  J'ai reconnu, dans les pages qui suivent, le style de l'un et le style de l'autre, l'intérêt que l'un porte plutôt à des sujets déterminés, l'amour que l'autre voue à son village natal.

            Voici donc, sur les fonts baptismaux de saint Willibrord, le dernier-né de la série des monographies du C.C.H.R. !  Le quarante-deuxième du genre, s'il vous plaît !  L'ampleur de la publication, tant au niveau des textes que de celui de l'iconographie, a quelque peu effrayé votre serviteur (qui tâche de gérer au mieux les finances de son asbl ) mais l'a également agréablement surpris, puisqu'il prouve la vigueur de notre comité et le besoin que l'homme a de retrouver des (voire ses) racines.

             A l'occasion du centenaire de la chapelle Saint-Willibrord, voilà donc Forzée, petit bout de Famenne, petit village sans école, petit îlot de maisons qui n'est même pas une paroisse, menu bout de terre vallonnée, remis à l'honneur pour le plus grand plaisir des lecteurs de nos colonnes, vrais amateurs de terroir vrai.

            Les auteurs ont parcouru des volumes d'archives de tous genres, des dizaines de pages de la presse locale ou régionale, bien des ouvrages fort savants ou plus aimables; ils ont parcouru les vues et les plans anciens; ils ont maintenu le contact –chose primordiale - avec les gens.  Ils nous livrent aujourd'hui une contribution qui fera poids dans l'histoire de l'entité de Rochefort.

            C'est que tout, tout, tout, vous saurez tout, sur le pays des Tchitchaux !  Vous saurez tout de leurs maisons, des rues, de la toponymie, de l’état déplorable des chemins, du climat, des taxes et corvées (il fallait travailler dur, à Forzée et la vie était faite de subsistance; alors, chèraudes, grands feux ou autres dicauces furent toujours les bienvenus… ), des passages de troupes et des réquisitions, des occupations, des faits de résistance armée, de la démographie, des métiers oubliés et de ceux qui ne le sont pas encore…

           Forzée est un de ces villages pour lesquels les crédits publics disponibles ont souvent fait défaut ou furent affectés avec une certaine lenteur.  Un raccordement de téléphone en 1930, l'électricité en 1938, l'eau de distribution en 1957, le passage d'un autobus en 1967, l'éclairage public en 1973…

La seconde partie de la présente recherche concerne l'ancrage religieux de Forzée et le culte de saint Willibrord.  On y apprend que dès 1835, le village relève de la paroisse de Buissonville, on y lit les heurs et malheurs des desservants du culte et de leurs ouailles, la construction de l'église, la réalisation lacunaire de son cahier de charges (qui amènera la récente destruction de l'édifice), la saga des cloches, les collectes de dons et les aumônes (et, en prime, les noms de ceux qui ont donné et de ceux qui n'ont pas daigné le faire…).  On prend connaissance du Liber Memorialis du vicaire et on mesure l'importance qu'un religieux pouvait avoir au sein de cette communauté rurale coupée de tout centre important où on pourrait goûter à un choc des idées.  La morale d'un homme devait régir la vie d'un village et les aspirations peut-être  - et sans doute - légitimes de la jeunesse.  Que ferait un vicaire de 1900 dans nos actuelles banlieues ?…

Les écrits, que nos auteurs reproduisent souvent in extenso, permettent au lecteur non habitué aux dépôts d'archives de prendre connaissance du style, des us et coutumes adoptés dans les rapports et dans la correspondance de cette période déjà ancienne.   

Quelques habitants du village vénérant saint Willibrord (pour le traitement des maladies liées à l'épilepsie, à la nervosité, à la danse Saint-Guy), le culte de ce saint s'est fortement développé, au point de lui élever une chapelle et d'organiser un pèlerinage.  A la Pentecôte, c'est par centaines que des pèlerins affluaient dans le petit village de Famenne (précédés, il est vrai, par certains marchands du temple).  Si la tradition s'est – modernité oblige - quelque peu estompée après 1950, elle est toujours vivace : la monographie que vous tenez en mains en est une preuve; la grande fête populaire et pieuse que le Comité Saint-Willibrord organise cette année pour le premier centenaire de la chapelle en est une autre.

 Christian Limbrée, président du Cercle culturel et historique de Rochefort.

 

Forzée. Avant-propos.

 

            C’est toujours avec un peu de nostalgie que l’on retrouve ou surtout que l’on examine les documents liés à la vie du village où l’on est né, où l’on a passé toute sa jeunesse, où l’on est revenu ensuite régulièrement durant plus de quarante ans.

             Se replonger dans la vie d’antan d’un lieu connu et aimé procure un plaisir indicible que l’on déguste avec une certaine délectation.

             Que de souvenirs se sont réveillés au cours de toutes ces recherches dans les archives, de ces rencontres enrichissantes avec les derniers autochtones, de la découverte de photos ressorties de boîtes poussiéreuses où elles dormaient depuis si longtemps, de contacts téléphoniques avec d’anciens habitants, voisins ou copains de classe. 

            Le centenaire de la chapelle Saint-Willibrord fut l’occasion d’enfin mettre par écrit quelques facettes du patelin.  C’était peut-être le moment de rendre hommage à tous ces Forzéens qui ont façonné ce coin de Famenne.  En même temps, ces pages se voudraient être un témoignage pour tous les nouveaux arrivants qui ne connaissent rien du passé de leur nouvel environnement et seront sans doute heureux de le découvrir un peu plus en profondeur.

             Je me suis rapidement rendu compte qu’un tel travail demande collaboration.  Le projet fut soumis à Amand Collard, originaire de Buissonville et auteur de nombreuses publications sur la région.  Malgré les multiples sollicitations dont il est l’objet, il a accepté d’emblée de se joindre à moi.  Rassuré par le soutien d’un chercheur infatigable et d’un technicien soucieux du détail, je n’hésitai plus à mettre le travail en chantier.

  C’est avec un grand plaisir que j’ai accepté l’offre de Willy.  J’ai découvert un amoureux de l’histoire de son village comme je ne l’avais jamais rencontré auparavant.  Ce travail en commun est certainement une de mes meilleures expériences vécues, jusqu’à ce jour, dans mes travaux de recherches.

            Nous aurions pu nous répartir la rédaction des différents articles à présenter.  Nous avons trouvé bien plus enrichissant de mettre nos recherches en commun.

Si parfois nous avons manqué d’objectivité, veuillez nous en excuser car c’est totalement indépendant de notre volonté. 

            Nous espérons que vous éprouverez le même plaisir à nous lire que celui que nous avons ressenti en rédigeant cet ouvrage.

            Nous serons heureux d’accueillir les remarques adressées par nos lecteurs et les réponses aux questions laissées en suspens.

                        Il nous reste à terminer par une partie bien agréable, le volet des remerciements.

 Que tous ceux que nous avons sollicités et qui nous ont réservé un accueil bienveillant et ont collaboré efficacement à nos recherches soient remerciés.

Notre gratitude s’adresse tout spécialement à toute une série d’autorités civiles et religieuses et de personnes que nous nous faisons un plaisir de citer, tant leur concours nous fut bénéfique. 

Le Collège des Bourgmestre et Echevins de la Ville de Rochefort, ses Services Technique, Population et Gestion qui ont toujours répondu sans délai à toutes nos requêtes.

Monsieur le Doyen Jules Solot qui nous a largement ouvert les portes des Archives paroissiales ainsi que les membres du clergé, MM les abbés F. Stréber, M. Gravet, M. Ringlet, P. Charon, qui ont complété nos informations.

Monsieur le Chanoine Daniel Meynen, archiviste de l’Evêché de Namur, qui nous a fait parvenir une liste détaillée des vicaires de Forzée ainsi que de nombreuses autres pistes de recherche.

Monsieur le Doyen Walin d’Echternach qui nous a fourni une abondante documentation sur le culte de saint Willibrord et qui a accepté une relecture minutieuse du travail concernant le saint à Echternach.

Messieurs les archivistes des abbayes bénédictines de Chevetogne et Maredsous, de l’Evêché de Liège, des Archives de l’Etat à Namur, du Musée en Piconrue à Bastogne, de la bibliothèque communale de Namur qui ont fait le maximum pour répondre à nos sollicitations.

Mademoiselle Isabelle Cadiat, archiviste, qui nous a guidés avec une disponibilité sans égale dans le dédale des archives communales de Buissonville et Rochefort.

Monsieur Christian Limbrée, Président du Cercle Culturel et Historique de Rochefort, qui nous a fait le grand plaisir d’accepter de rédiger la préface de notre ouvrage.

Monsieur Jean Germain, secrétaire de la Section wallonne de la Commission royale de Toponymie et Dialectologie, qui a consacré tellement de temps à solutionner nos problèmes touchant la toponymie du nom, des lieux-dits et des rues de Forzée.

Monsieur Jean-Louis Javaux, historien spécialiste de l’architecture namuroise, qui nous a fourni documents, plans et une série de photos remarquables de l’église de Forzée avant sa démolition.

Monsieur Gilbert Kaye, professeur, qui a su démêler les arcanes d’un texte latin du XVIIIe siècle concernant la première chapelle de Forzée.

Monsieur Auguste Fourneau, professeur, mais surtout un ami de longue date, pour ses conseils judicieux dans la démarche historique, ses corrections de nos transcriptions wallonnes, ses démarches personnelles dans les Archives.

Monsieur Jacques Dessy, Président du Cercle culturel cinacien, pour la documentation mise à notre disposition.

Le Bureau d’architecture Duchêne-Colson d’Havelange qui nous a permis d’utiliser son dossier fouillé sur l’église de Forzée.

Monsieur Philippe Slégers pour ses recherches concernant le patrimoine campanaire de Forzée.

Le Syndicat d’initiative d’Echternach pour l’envoi d’une abondante documentation sur saint Willibrord.

Les pompiers J.C. Henrotin et P. Dardenne qui ont profité d’un exercice prôné par leur commandant, F. Bodart, pour nous offrir une série de photos sur les cloches et le village de Forzée vu de haut.

Madame Andrée Lambeaux, Messieurs Maurice Forest, Pierre Bonjean, Dany Lothaire, Jean-Pierre Henrotin, Joseph Brisbois, Charles Motet pour le prêt de documents ou de photos et les renseignements fournis.

Monsieur Laurent Guyot, journaliste à Vers l’Avenir, pour le splendide reportage présentant notre ouvrage à ses lecteurs.

            L’équipe de Jean Henrotin, d’Impribeau, pour la qualité de leur travail.

Les habitants de Forzée, anciens et nouveaux, qui nous ont prêté des photos, qui nous ont fait parvenir des documents, qui ont répondu à nos nombreux appels téléphoniques ou nous ont reçus chez eux.

Guy et Edith Lemire-Wespes, Omer Lambert, Jean Parmentier, René Collard,

Marie-Thérèse, Bertha et Josiane Fissette, Dominique et Karline Lavis-Léonard, Guillemin et Annie Booghmans-Hyne, Jean-Marie et Françoise Poncin-Leclercq, Jean-Marie et Nadine Gaspart-Burton, Franz et Mimie Burny-Magerat, Luc Bothy et Françoise Piette, Anatole et Elisabeth Chauland-Rambo, Alain et Bernadette Renson-Macors, Eugénie Henrard, Marcelle Renson, Bernadette Piette, Jean et Jeannine Coulée-Botton, Maurice Gilot,  Claire de Salle et J. Van der Straten, Hamadi El Majeri, Jules et Lulu de Barquin-Lambeaux, Charles et Marie-Josée François-Dardenne, Michel et Françoise François-Leroy, Liliane Doïcesco, Jacques Doïcesco, Ingrid Beaudoin, Fabrice de Barquin, Eric et Isabelle Billy-Pousseur. 

 N’oublions pas Marguerite Collard-Bovy qui nous a accueillis de nombreuses soirées avec le sourire et surtout pour le café agrémenté de petits biscuits.

 Les Etablissements François, la Banque ING de Rochefort, les Bétons de la Lomme, dont le parrainage a permis d’illustrer abondamment nos différentes rubriques.

 Les contacts furent tellement nombreux que nous vous serions reconnaissants de nous pardonner l’un ou l’autre oubli.

                                                Willy Dardenne et Amand Collard.

 

         Camille de Barquin en face de la demeure de Charles Destrée et Alphonsine Magerat.

           Les lieux-dits

           … Le relief

-          tige (crête schisteuse ou gréseuse) : Au Tige, Derrière le Tige, Au-devant de Tige, Au-dessus du Tige …

-          crête (crèsse en wallon) : Crête à la Justice – le lieu-dit ‘Justice’ se retrouve dans plusieurs villages = endroit où le seigneur local rendait la justice – Crête de Sprimont

-          mont (éminence) : A Sprimont, Sous Sprimont, Dessous Sprimont, Sur Borboismont …

 

     L’agriculture

-          champ (plaine propre à la culture) et terre : Cléchamp(s) ou Chefchamp(s),  Champ(s) Soquette(s), Biétruchamps, Terre Piette, Terre de Naye, Grande Terre, Terre aux Stocks, Petites Terres, A l’Campagne (vaste étendue de terrain assez plat) , Sur les Air(e)s (surfaces arables)…

-          pré (prairie de fauche) : Préal (petit pré), Sur le Haut Pré ou les Hauts Prés, Pré Herman, Pré Naine, Vieux Prés, Les Enclos (prés enclavés)…

-          prairie à paître (pâture, pré entouré de haies vives) : Pachis de Croquin, Au(x) Pachi(s) ou Pachy Herman(t), Pachi Dominé, Pachi Tchèsau

-          jardin et verger attenant (corti(l) en wallon) : Cortil Wodon ou Rodon, Grand Cortil, Cortil Jouette, Cortil Jadoul, Corteille (petit jardin)…

-          terrain peu fertile, vite desséché : Brûlin ou Brulain

 

Ferme où se succédèrent Denis Jean-Nicolas (+1895) et Gerdon Pélagie(+1877), Dardenne Denis (+1908) et Denis Victorine (+1907) ,  Dardenne Camille (+1952) et Robert Maria (+1966), Dardenne Denise jusqu’en 1968, Dardenne Denis (+1977) et Ernoux Marie  avec Dardenne Marie-Josée et François Charles de 1970 à 1990. Acquise par Pirotte Achille et Delmel Marthe de 1990 à 1999 puis par Brusselmans Etienne.

 

Maison de Delforge Désiré (+1936) et Delsat Louise (+1908) , Magerat Hubert (+1957) et Delnoz Maria (+1959).  Acquise par Jasinski Stéphane fin des années 1960 et par de Salle Claire en 1983.

 

SOMMAIRE DE L'OUVRAGE

     FORZEE ET LA CHAPELLE SAINT-WILLIBRORD .

1ère partie : Forzée.

 

Chapitre 1 : Les lieux.

 

A.     Faisons connaissance

B.     Le nom : de Floresé à Forzée

C.    Les voies de pénétration

1.      Aux origines

2.      Deux grands axes

-          La grand-route Ciney-Rochefort

-          La grand-route Feschaux-Baillonville

3.      Chemins et sentiers

-          Inventaire

-          Dégradations

-          Réparations et entretien

4.      Noms des rues

D.    Lieux-dits

 

Chapitre 2 : Un long passé

 

 A.     Des origines à la fin de l’Ancien Régime

1.      Le contexte régional

2.      Le domaine d’Azimont

3.      Le Molinia

B.     De la Révolution française à nos jours

1.      Le contexte régional

2.      Les méfaits de l’occupation étrangère

C.    La parenthèse des deux grandes guerres

1.      Souvenirs de la guerre 1914-1918

2.      L’exode de 1940

3.      L’épopée de la résistance

-          Un héros : Armand Magerat

-          Autres aventures sous l’occupation allemande

4.      L’offensive des Ardennes

5.      Le retour des prisonniers

 

Chapitre 3 : Une communauté villageoise

 

A.     Démographie

1.      Des chiffres

2.      Analyse de l’évolution

3.      Les métiers

B.     Noms et surnoms des habitants

1.      Un vieil usage

2.      Quelques surnoms et sobriquets

C.    Traditions et coutumes d’autrefois

1.      La chèraude

2.      Le grand feu

3.      La kermesse

4.      Li djoû saint Stienne

D.    Potins glanés au hasard de la presse

E.     La longue marche du progrès

1.      La vie rude d’autrefois

2.      Un village sans école

3.      Le problème de l’eau

4.      L’électricité

5.      Le téléphone

6.      L’explosion actuelle d’un petit village

-          Constructions et aménagements

-          Le Petit Théâtre de la grande vie

-          Et demain ?

 

Chapitre 4 : Un ancrage religieux séculaire

 

A.     La paroisse

1.      Des origines à la fin de l’Ancien Régime

2.      Après le Concordat

-          Conséquences de la Révolution

-          Rattachement de Forzée à la paroisse de Buissonville

B.     L’église-chapelle

1.      La chapelle originelle

-          Donation d’un terrain pour sa construction

-          Donation de terrains pour son entretien

-          Construction et fonctionnement

2.      La deuxième chapelle : chapelle Saint-Pierre

-          Demande d’un subside pour la construction

-          Approbation du plan

-          Construction et entretien

-          Dégradations, restaurations, démolition

3.      Les cloches

-          Les ancêtres

-          Enlèvements

C.    Les desservants et leur aléatoire demeure

1.      Une demeure pour le vicaire

2.      Les vicaires

3.      Echos pastoraux à travers le Liber Memorialis

D.    Quelques pratiques religieuses

1.      Le culte des morts

2.      Les rogations

3.      Les congrégations

4.      Le culte de saint Willibrord

 

 

2ème partie : Le centenaire de la chapelle Saint-Willibrord

(1908-2008)

 

Chapitre 1 : Saint Willibrord à Echternach

           

A.     Echternach et sa basilique

B.     Hagiographie de Willibrord

C.    La procession dansante

D.    Rayonnement du culte

 

Chapitre 2 : Saint Willibrord à Forzée

 

A.     Pourquoi une chapelle à Forzée en l’honneur de saint Willibrord ?

B.     Edification de la chapelle

C.    Le pèlerinage

1.      Quelques jalons historiques

2.      Le cérémonial

3ème partie: Le Forzée actuel

 

A. La démolition de l'église au jour le jour

B. Promenade dans les rues de Forzée

 

Une idée-cadeau originale... à offrir ou à recevoir.

 

- L'ouvrage est en vente, au prix de 15 €, chez:       

- Willy Dardenne  084/211935  willy.dardenne@skynet.be

- Amand Collard  083/688920  amand.collard@skynet.be    

 

- Guy Lemire  083/688448    minilemire@skynet.be

 - Il peut être envoyé par courrier - payement préalable sur le compte BE57 0001 2564 7635 (A. Collard) - ajouter 2,70 € pour les frais postaux. 

 

(Monographie n° 42 du Cercle Culturel et Historique de Rochefort)